
Domaine Jules Desjourneys, Les Longeays 2021 Blanc
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Le produit
En détails
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Cépages
Chardonnay 100%
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Température de dégustation
8 °C
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Consommation optimale
à boire à partir de 2025
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Accords mets & vin
Poissons, Céviché de cabillaud, Crustacés
Le producteur
Domaine Jules Desjourneys
Fabien Duperray se dit avant tout marchand de vins. C’est parce qu’il conseillait de nombreux vignerons qu’il a décidé de vinifier ses propres cuvées à partir de 2007. Estimant qu’il y a « plus de grands terroirs que de grands interprètes, » Fabien s’est fixé comme objectif de vinifier de grands vins du Beaujolais. Il a adopté comme nom de domaine « Jules Desjourneys » en référence à une parcelle de Chénas nommée les Journets, mais aussi au mot anglais journey qui signifie voyage. Quant au prénom Jules, il semble que ce soit un clin d’œil au célèbre Jules Chauvet qui, tout comme lui, était installé de son vivant à la Chapelle-de-Guinchay.
Fabien possède 30 hectares en propriété qui se répartissent entre les crus Fleurie, Moulin-à-Vent et Chénas. Depuis 2014, il a enrichi sa gamme en vins blancs du Mâconnais en s’associant avec Christophe Thibert, propriétaire sur les terroirs de Saint-Véran, Mâcon-Verzé, Pouilly-Loché et Pouilly-Fuissé.
Dans le Beaujolais, Fabien travaille ses parcelles en bio certifiées depuis 2010. Il pratique une taille courte sur des vignes plantées entre 10000 et 14000 pieds/ha. Les rendements ne dépassent pas les 35 hl/ha quand les appellations en autorisent 50. Fabien alimente ses sols en compost végétal et fumier de bovin. Pour cultiver les terroirs pentus (jusqu’à 30 %) dont il dispose, il s’est équipé de trois chenillards enjambeurs. Au cœur de la période végétative jusqu’à trente employés peuvent être mobilisés dans les vignes. « L’agronomie est ce qu’il y a de plus important et de plus difficile. C’est le secret des grands vins, » rappelle-t-il.
Les raisins de gamay sont vendangés en cagettes de 13 kg. La vendange est refroidie à 8 °C en chambre froide. Triée à la vigne, elle passe ensuite sur des tables vibrantes puis sous « l’œil scrutateur » du tri optique qui ne retient que les grains mûrs. Elle est encuvée dans des cuves (fermées) tronconiques en inox de 60 hl, inertées au CO₂. La fermentation démarre en levures indigènes. Aucun intrant, ni sulfite n’est utilisé durant cette phase. 30 % des grappes conservent leurs rafles ce qui engendre une petite fermentation intra-cellulaire (ou semi-carbonique). La cuvaison dure de 10 à 15 jours avec un remontage quotidien et très peu de pigeages. Après écoulage du jus de goutte, le marc est pressé avec un pressoir pneumatique. Une fois la fermentation terminée, la malo peut s’enclencher. L’élevage sur lies très fines (7 litres pour 60 hl de vin) dure 22 mois dans les mêmes cuves inox avant collage et filtration (si nécessaire). La mise en bouteilles est effectuée en été, en période de haute pression atmosphérique. Le SO₂ est utilisé après la malo et en fin d’élevage avant mise en bouteilles. Tous les rouges du domaine sont traités sur un pied d’égalité. Le terroir, au final, sera le seul facteur discriminant.
En Mâconnais, Christophe Thibert, associé du Domaine Jules Desjourneys, effectue un travail rigoureux au vignoble et se passe également d’intrants chimiques. Le domaine est doté de trois pressoirs pneumatiques. Après un débourbage statique au froid, les moûts sont descendus en fûts de 228 litres, en wine-globes (bonbonnes de verre) et en cuves inox afin de fermenter. En cas de millésime chaud, des levures sélectionnées sur le domaine (ou crèmes de levures) sont utilisées pour permettre l’accomplissement total de la fermentation. La malo est effectuée en fûts. Sitôt cette dernière terminée, les vins blancs sont élevés 22 mois en cuves inox avec très peu de lies.
Selon Fabien Duperray, tous ces choix techniques reposent sur une « option esthétique » à laquelle il est attaché. Pour ses vins blancs, le vigneron cherche à restituer la « pureté du fruit », associée au caractère du terroir et à des notes de chêne finement « résinées ».
Fabien cherche à tout prix à éviter les notes fermentaires, c’est pourquoi ses vins ne sont élevés que sur très peu de lies. De même, selon lui un léger collage évite les déviations levuriennes en bouteilles, gage d’un bon vieillissement. Une grande importance est donnée à la qualité des bouchons issus de liège de première qualité. Raffinement suprême, les grands crus rouges du Beaujolais sont commercialisés à maturité avec parfois plus de dix ans de vieillissement en bouteilles.
Quelques cuvées emblématiques en rouge et en blanc :
Fleurie Chapelle des bois : planté sur des sols de granite roses à 280 m d’altitude, ce fleurie dévoile des senteurs de fruits rouges et de pêches de vigne. Sa bouche très parfumée est d’une grande longueur.
Moulin à Vent Chassignol : situé au nord de l’appellation sur des granits profonds ou altérés, ce lieu-dit planté de vignes de 50 ans produit un vin charnu et épicé. Moulin à Vent est le plus grand terroir du Beaujolais selon le vigneron.
Le pouilly-vinzelles les Longeays, grand terroir argilo-calcaire du Jurassique sur des calcaires à entroques. Un blanc enveloppant avec des notes de pierre à fusil et d’agrumes.
Le pouilly-fuissé Vignes Blanches : coteau orienté sud/ sud-est situé sur le haut de Fuissé à mi-pente. Sols argileux sur des calcaires à chailles. Délicatement fruité et floral d’une belle minéralité iodée. Grande droiture et fraicheur ciselée.